Jacques Humbert, chauffeur chez TTM depuis 30 ans

Rencontre avec Jacques Humbert, chauffeur chez TTM depuis 1991. En 30 ans, Jacques a vu évoluer son métier et grandir l’entreprise des transports Thierry Mercier. Une longévité qui souligne la fidélité de nos collaborateurs et qui nous permet d’entretenir une relation durable entre nos clients et nos livreurs.


Transport à la demande, distribution mais aussi accompagnement logistique sur différents événements sportifs, les missions de Jacques sont aussi variées qu’essentielles pour la société.

Pouvez-vous vous présenter et nous parler un peu de votre activité ?

Je suis arrivé chez TTM il y a 30 ans, en octobre 1991 et depuis je suis chauffeur sur des secteurs nationaux et internationaux. Je me déplace principalement en Italie et partout en France pour effectuer du transport de marchandises.

Est-ce que vous pouvez nous décrire votre semaine de travail type ?

On roule sur des grandes lignes en France et en Italie, en étant de retour en milieu de semaine pour décharger la marchandise à Oyonnax. Ensuite on repart pour d’autres destinations.
Il arrive parfois que l’on parte toute la semaine, du lundi matin au vendredi soir.
On livre dans toute la France, la Bretagne, le grand ouest, le sud, le sud est… Les trajets et les rencontres sont variées ce qui évite la monotonie.

En 30 ans chez TTM, vous avez pu suivre et voir évoluer la société…

Quand j’ai commencé, nous étions une quinzaine dans l’entreprise et la société avait tout juste 4 ans. Les locaux étaient situés dans la maison familiale, rue de Sénoche à Montréal la Cluse, avec les bureaux au sous-sol. Thierry roulait la semaine et s’occupait de la mécanique le weekend.
J’ai ensuite connu les différentes étapes qui nous ont amené jusqu’à la structure que l’on connaît aujourd’hui : le rachat de la société Savel à Lyon, la création de TTM Nord, la construction des nouveaux locaux dans la zone industrielle de Montréal La Cluse

Depuis que vous avez commencé dans la profession en 1991, vous avez certainement vu le métier de routier changer également…

Le confort a beaucoup évolué, qu’il s’agisse du confort intérieur ou du confort de conduite. Les boîtes sont aujourd’hui automatisées, les camions ont des ABS et la sécurité a été globalement améliorée. La conduite est beaucoup plus agréable et simple aujourd’hui.
Il est aussi, par exemple, bien plus facile de débâcher les camions pour les chargements et les déchargements… Avant il fallait monter sur le toit des camions, maintenant tout se fait depuis le sol, sans forcer et en sécurité. 
Une autre chose bénéfique, grâce aux nouveaux outils de suivi et de tracking, les créneaux de chargement et de livraison ont été optimisés. Le temps d’attente sur les quais a été considérablement réduit ce qui signifie moins d’attente pour les chauffeurs et beaucoup plus de fiabilité pour les clients en ce qui concerne les délais de livraison.

Et au niveau de l’ambiance entre les routiers ?

Ça a changé aussi, l’ambiance est un peu différente. Avant, avec l’Italie, on travaillait régulièrement avec les mêmes sociétés, tous les chauffeurs se connaissaient plus ou moins… Aujourd’hui les rencontres sont plus variées et on côtoie des chauffeurs venant de toute l’Europe… Mais il m’arrive encore de croiser des routiers que j’ai rencontré lors de mes débuts et je garde le contact avec plusieurs collègues qui sont devenus de vrais amis au fil du temps.

Dans le cadre de votre activité, vous intervenez aussi sur le tour de l’Ain. Quel est votre rôle sur la course ?

C’est la deuxième année que je participe au Tour de l’Ain. Je m’occupe de la mise en place des barrières et de la signalétique durant les 3 jours de course. 
Le matin, à partir de 8h, on met les barrières autour de la zone d’arrivée ainsi que les panneaux publicitaires qui doivent être placés dans un ordre très précis avant midi. Ensuite, lorsque les coureurs sont arrivés, en général vers 16h, on range l’ensemble du dispositif dans les camions. Le soir on se repose à l’hôtel et le lendemain nous recommençons l’opération. 

TTM est aussi le transporteur officiel de La Forestière…

Oui, ça fait une dizaine d’années maintenant que je suis la Forestière. On était 4 ou 5 chauffeurs de TTM sur l’épreuve cette année et on a été jusqu’à 8 sur certaines éditions. 
Notre rôle est de nous occuper du transport des vélos. On les récupère à Marchon au niveau de la ligne d’arrivée pour les emmener aux différents points de départ : Lamoura, Lelex, Echallon… et on fait la route en camion en accompagnant les bus des coureurs. 

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